Les mémoires d'Adrien
[Pendant que les lycéens cavalent dans les rues, que le printemps cherche à s'imposer, les choses vont leur cours dans l'enseignement supérieur : on s'achemine avec conformisme et petitesse vers la LRU. Grâce à la gauche, Paris 8 s'y achemine aussi, mais avec une réserve mentale : on y va, mais on n'est pas d'accord, na. Il n'y a donc strictement rien d'intéressant à dire, puisqu'il n'y a strictement rien d'intéressant qui se passe à Paris 8. Les manoeuvres électorales vont leur train, nos mails sont gonflés de profession de foi, et, comme le dit Nietszche "le désert croît". Pour vous éviter de somnoler, voici les mémoires d'un jeune combattant anti-LRU, déjà plusieurs fois auteur dans nos pages :]
Le texte qui suit est un regard partial et partiel sur la mobilisation contre la LRU, une critique subjective, donc contestable. J'espère qu'il suscitera des critiques afin d'ouvrir une discussion plutôt qu'une approbation molle pour ne pas discuter des points qui fâchent. Il ne peut y avoir de politique sans rencontre de différents points de vue. Le consensus d'office en politique est suspect ; au mieux il est hypocrisie, au pire il peut tourner au totalitarisme.
J'aimerais toutefois que ce texte soit lu comme une auto-critique collective et non pris comme une attaque. Je souhaite comprendre les contradictions du milieu universitaire et non reprocher quoi que ce soit à quiconque. Je tiens à dire que je ne m'exclus pas de ce que je critique ici, au contraire même, ayant participé assez activement à la mobilisation. Si je prends parfois quelques exemples qui ne me concernent pas directement (je ne faisais pas partie des étudiants qui scandaient « Paris 8 est l'avant garde », cf infra), ceux choisis ne sont qu'une cristallisation ou une caricature de ce qui se passait et à quoi j'ai participé.
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J'aimerais toutefois que ce texte soit lu comme une auto-critique collective et non pris comme une attaque. Je souhaite comprendre les contradictions du milieu universitaire et non reprocher quoi que ce soit à quiconque. Je tiens à dire que je ne m'exclus pas de ce que je critique ici, au contraire même, ayant participé assez activement à la mobilisation. Si je prends parfois quelques exemples qui ne me concernent pas directement (je ne faisais pas partie des étudiants qui scandaient « Paris 8 est l'avant garde », cf infra), ceux choisis ne sont qu'une cristallisation ou une caricature de ce qui se passait et à quoi j'ai participé.
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