Quasi-occupation des mêmes cet après-midi à la bourse du travail de Saint-Denis
Venus à leur permanence du mercredi les sans-papiers des mêmes collectifs se sont trouvés sans salle. Plusieurs permanence leur étaient pourtant allouées jusqu'au printemps 2007.
A leur propre surprise donc, ils sont restés dans les lieux : ils ont décidé de ne pas sortir tant que cette affaire de permanence n'est pas réglée. Voyant la police municipale, le gardien ou responsable crie ses grands dieux que jamais la police ne rentrera.
La Bourse ferme à 21h environ, les sans-papiers appellent à l'aide.
Deux "occupations" différentes, et pour partie, les mêmes expulseurs, propriétaires, ayants-droits du monde, de l'université, de la ville : qui les contraignent à être sans feu ni lieu. Normal, ils sont sans-papiers. Ils ne demandent même plus la permission d'être des sans-papiers autorisés.