13 décembre 2007 à Paris 8 : méditations mêlées sur les médias, les médiocres et les maudits

Publié le par DEMS/MF

[Nous prévenons le lecteur que ce post sera long. C'est, hélas ou tant mieux, que les situations ont leurs méandres. Hélas, parce que Dieu a voulu que le monde soit complexe – et son prophète Spinoza a reconnu que le corps humain est lui-même très complexe. Mais tant mieux aussi, parce que dans tout ce malheur, adviennent les épiphanies du fou-rire. Mais si vous voulez lire des choses simples, lisez 20mn, et pas plus ...]

A 8 h 30 du matin, les éveillés du comité de mobilisation apprirent que le comité de mobilisation avait décidé une conférence de presse blocage. Le problème avec le comité de mobilisation réside le plus souvent en ce qu'il a peu de suite dans les idées (et par certains côtés on s'en réjouira, tant les idées connues de cette époque se chassent l'une l'autre avec des suites funestes), mais tout de même beaucoup de suite (on le verra) dans la méchanceté.

On voulut commencer par une douceur, à savoir que le blocage ne se ferait que par inertie. Je m'explique : si la conférence de presse amenait suffisamment de curieux, on aurait eu une assemblée qui par elle-même filtrait le flux des usagers. Un drain sur la gauche, puis passant vers la droite et débouchant sur la seule porte ouverte de la passerelle règlerait (régulerait) la pression des athlètes de la reprise, comme une sorte de labyrinthe du rat vers son fromage.

Cette perversité n'eut pas l'effet attendu, puisqu'un seul jeune homme de la presse (et encore de libération.fr), se présenta. Le comité de mobilisation qui croyait pouvoir déjeuner d'une fricassée de journalistes molestés en fut pour ses frais : le jeune François Vignal fut donc accueilli avec des attentions ironiques mais courtoises. Il subit courageusement l'épreuve et tout le monde voulait lui répondre. Il y eut même comme une sorte de tendresse.

Dans une première partie de la conférence, (« Quelles sont nos raisons ? ») l'infernale Jehanne, un peu contusionnée au visage de s'être battue avec une table, faute d'avoir trouvé un anglais à bouter (bloquer) hors de la fac, réexprima le désir absolu et le droit inaliénable de rater son existence : elle avait lu l'article de Pécresse sur la réussite (et sans doute aussi « Réussir sa vie » de Luc Ferry). Elle voulait donc sauver les meubles, en quelque sorte.

Votre serviteur, un peu influencé en cela par la notion de « Journal Imaginaire », inventée par Oreste Scalzone, voulut, sur le thème « Où en est le mouvement ? » réitérer sa proposition de la veille : faire une UFR transitoire, provisoire, et disciplinairement transsexuée afin de valider sur des thèmes un peu sérieux les éclopés de la grève. Par une sorte de modérantisme incompressible, il énonça (mais je ne m'en souviens pas très bien) que l'utopie « faisait partie de la mémoire de cette fac » - phrase qui fit le lendemain le tour du monde et des mails, des listes de diffusion, des conciliabules et des alcôves numériques. Grâce au jeune Vignal. Allez encore une photo de ce brillant reporter :


Nous le citons in extenso (si vous ne le trouvez plus sur Libération.fr)

Jeudi 13 décembre 2007

A Paris 8: «l'utopie fait partie de la mémoire de cette fac»

A l’université Paris 8, à Saint-Denis, en lutte depuis un mois, des «cours alternatifs» ont été organisés. L’idée : faire de la fac un lieu «de réflexion sur la société» et non un simple passeport vers le monde du travail. Reportage.

Université de Paris 8, ce matin, 9 heures. A l’entrée, les étudiants contournent une pyramide de chaises, ressemblant plus à une œuvre contemporaine qu’à une barricade. Les tables sont mises à la verticale, transformées en «mur d’expression libre.» Pas de doute, l’université de Vincennes-Saint-Denis est toujours en lutte, en dépit d’un mouvement étudiant qui faiblit dans les autres établissements. Son président, Pascal Binczak, à la différence de la Conférence des présidents d’université, a d’ailleurs montré son hostilité à la loi LRU.

Dans le hall, les slogans mêlent parfum soixante-huitard et humour: «Résister, c’est créer», «Prendre un tract, c’est bien. Résister, c’est mieux», «Mouvement social : la fac sera (quelque peu) perturbée», peut-on lire sur les murs de cette université qui se sent particulièrement visée par la loi Pécresse.

Cours sur le détournement du sens des mots

Plus loin, une barricade de chaises bloque les escaliers. Un blocage qui reste symbolique : l’escalator, juste à côté, est à l’arrêt, mais bien ouvert. «Le secret du blocage, c’est qu’il n’y a pas de blocage total», explique Emmanuel Mendes Sargo, maître de conférence à Paris 8 et responsable de la licence d’anthropologie.

Depuis un mois de lutte, les étudiants ou professeur mobilisés ont choisi de montrer que «la grève, ce n’est pas la cessation totale d’activité», en organisant des «cours alternatifs» : «Sur le détournement du sens des mots, l’analyse des médias», sur l’histoire des mouvements universitaires, «sur le genre, la différence sexuelle». Une journée sur les sans-papiers a également été organisée.

Leur objectif ? «Que la fac soit un lieu de rencontre, de réflexion sur la société, pas seulement un endroit où accumuler quelques connaissances», explique Simon, étudiant en philosophie. «Nous allons nous transformer en organisateurs de stages» déplore Emmanuel Mendes Sargo, en réaction aux annonces de Valérie Pécresse sur la licence.

«Nous réclamons notre droit à rater notre existence, compte tenu du modèle de réussite contemporain», lance, un brin provocatrice, Jeanne, étudiante en lettres. Fatiguée, elle vient de passer une nouvelle nuit à occuper la fac, avec d'autres étudiants. Revendiquant «l’auto-gestion comme un des moyens alternatifs à l’autonomie», ils veulent «libérer la parole, les pratiques».

«On donne une vision tronquée du mouvement»

A en croire ses propos, Emmanuel Mendes Sargo ferait sien le slogan de mai 68, «l’imagination au pouvoir». A moins que ce ne soit le mouvement artistique Dada : «Nous proposons un UFR transversal, avec cinq ou six EC universels (european credit, obtenus lors des examens Ndlr) validés sur la base d’un programme du comité de lutte», lance l’enseignant. Utopique ? «Cette fac était un centre pédagogique expérimental, rappelle-t-il. L’utopie fait partie de sa mémoire». Le «Centre universitaire expérimental de Vincennes» avait en effet ouvert ses portes à la suite des événements de mai 68.

Une autre enseignante arrive. Elle est du syndicat Snesup-FSU, opposé à la loi Pécresse. «Rejoins-nous», lui lance celui d’anthropologie. «Vos délires, ça va», réplique-t-elle. Elle continue son chemin, se rendant à l’assemblée générale qui rassemblera 300 personnes.

Si le mouvement bat de l’aile, les étudiants mobilisés comptent bien «recommencer en janvier avec l’autonomie des lycées qui se prépare et le enseignants-chercheurs», explique Etienne. «Entre les jeunes lycéens et les profs, nous aurons un meilleur impact médiatique.»

Car pour eux, c’est clair : les médias les traitent mal. Accusée de «servilité», la presse est mise au banc des accusés. «187 journalistes ont été informés de cette conférence de presse. Vous êtes le seul présent !» souligne Simon. Liberation.fr est en effet le seul média à s’être déplacé. «On donne une vision tronquée du mouvement, qu’on réduit à quelques gauchistes. Nous ne sommes pas couverts comme lors du CPE. Nous sommes là depuis un mois, et on ne le retrouve pas dans les médias». C’est fait.

François VIGNAL

(Vous trouverez la version en portugais de cet article si mignon, sur un blog brésilien :A utopia faz parte da memória desta Faculdade.)

Le plus drôle c'est que l'enseignante du SNESsup dont il est fait mention, écrivant dans une liste de diffusion très courue, coord-univ-request@ras.eu.org, corrige bien les choses dans le sens de ce que votre serviteur a entendu :

La description présentée ci-dessous est  malheureusement très idéalisée ;  qu'on le veuille ou non, l'université de Paris8 est largement désertée par un grand nombre d'étudiantEs et d'enseignantEs. Ce qui s'est passé jeudi dans un couloir passager qui a regroupé quelques dizaines de personnes ne peut faire illusion. C'est la raison pour laquelle, dès le lundi 10 décembre, dans une AG d'UFR (socio_histoire-littérature-genre), nous avions voté majoritairement dans une réunion qui a rassemblé  une centaine de personnes, le principe de la suspension de la grève active et la reprise de contacts avec les étudiantEs , pour information sur la mobilisation, discussion sur l'évaluation du 1er semestre en liaison avec les étudiantEs et le CEVU ; nous avons  proposé une journée banalisée (la dernière semaine) pour refaire le point avec l'ensemble des étudiantES et des personnels sur la LRU, ses suites et la mobilisation et  une manif. nationale massive courant janvier.  Quant  à l'enseignante du SNESup qui est passée dans ce couloir pour se rendre  à l'AG, c'est moi. et j'étais particulièrement choquée que certainEs étudiantEs ait choisi de bloquer totalement (sans accès au hall, ni  amphis etc) le bâtimentt B2 dans lequel  est logé l'UFR4 mobilisée parmi les premières et dont nombreux enseignantEs ont été les premiers à organiser la grève active, des cours alternatifs et ont lancé l'appel de St-Denis contre la LRU ou celui intitulé (Les présidents ne parlent pas pour nous)  etc. Transformer les universités en citadelle assiégée dans une université où le président P. Binzack a dénoncé la loi et a respecté en permanence l'activité des étudiantEs est totalement inadapté. Enfin, je n'ai pas dit que "je n'ai rien à faire de vos délires", j'ai dit exactement  : "ton délire (celui de l'enseignant Mendès-Argo [Sic ! NDLR]), je connais  et  il ne m'intéresse pas".  A chaque mobilisation, certaines personnes  peuvent enfin  trouver un public  pour soigner leur ego. C'est le cas de cet enseignant. C'est très bien pour eux mais cela ne m'intéresse pas.
JT, sociologie, SNESup, université Paris 8.

D'où il appert trois choses : (1) que votre serviteur délire, comme à son habitude, et que l'idéologie qui désigne ce délire est tout à fait le pendant et la soeur jumelle de cet autre idéologie qui renvoyait l'incompréhensible politique à la cure psychiatrique (le plus souvent forcée) ; (2) qu'il est forcément pathologique aux esprits normaux de ne pas être dans le discours du syndicat, de la démocratie rapport - de - force - à - consituer - d'urgence - avec - le -  plus - grand - nombre - possible - tous - ensemble - contre - la - mondialisation ; et (3) enfin, que votre serviteur s'est encore fait avoir par le comité de mobilisation qui avait bloqué sociologie.

Je m'explique : l'idée de bloquer sociologie vient de ce que l'UFR 4 avait pris une motion solennelle pour la reprise alternative des cours alternatifs, mais dans un sentiment d'alternance. Plus tard, votre serviteur la trouvera dans Indymédia (les sociologues qui ne sont pas assez célèbres pour expliquer l'éternité de la domination aux médias dominants, en publie un aperçu dans les médias alternatifs, et même avec la tonalité d'un rescrit impérial). Lisez plutôt :

Sociologie Paris8

L'AG générale de l'UFR à laquelle appartient le département de sociologie a voté la suspension de la grève active et la reprise des cours. La mobilisation contre la loi LRU se poursuit donc sous d'autres formes : information dans les cours, grèves ponctuelles, participation aux manifestations. D'autre part, l'AG a rejeté la validation automatique ou son report en fin d'année ; les modalités de la validation des EC seront fixées par les enseignants du département en concertation avec les étudiants. Tous les étudiants doivent donc impérativement être de nouveau présents aux cours à compter du mardi 11 décembre s'ils souhaitent valider les EC dans lesquels ils sont inscrits ce semestre. Claude Dargent, Directeur du département de sociologie.

(Ce qu'il y a de bon en sociologie, c'est que la liberté du travail va jusqu'au concept de grève ponctuelle forcée pour valider les cours ...avec notes différenciées.)

Il est vrai qu'on ne put lire cet article qu'à 14h01, mais à chaque effet sa cause dans le temps, et chaque cause son temps pour produire l'effet. (Si vous ne comprenez pas tout ça, faites une pause, en lisant par exemple les aventures de Mister Bloom, au premier chapitre de Ulysses de Joyce)

Moralité de ce premier groupe de méandres : on jurera dans les jours prochains que c'est « anthropologie » qui a bloqué le département de sociologie par étudiants interposés et délire pervers de votre serviteur. Il est vrai qu'on ne prête qu'aux riches, et que les pauvres n'ont pas le droit aux avances. Votre serviteur n'ayant donc pas compris sur le moment que la sociologie était bloquée, sera donc la victime expiatoire du blocage de la sociologie.

Mais revenons à nos moutons. On passa à l'AG, comme dans les maisons bourgeoises on passe au salon. Votre serviteur fut à la tribune pour mieux voir d'où viendrait le coup de grâce.

Après la litanie du SNESsup, appelant au réalisme, avec des accents tout de même colériques, une autre tendance du même parti 100% pure gauche fit le raccord, car son représentant plus jeune passait pour une tendance plus à gauche. L'on vota une motion "pour accueillir les étudiants aux heures de cours habituelles", ce qui revenait strictement à la motion de socio énoncée plus haut, moins la matraque.

Votre serviteur, tantôt à la tribune, tantôt au fumoir, n'en disait rien : tant il est vrai que les habiletés du trotskisme français le font bâiller.

Mais dans tout le nuancier du trotskysme parishuitien il n'y eut comme toujours que le grand Hugo qui sut donner au jeunes gens l'idée positive de la fin de séquence, sans leur reprocher leurs fautes : il appela à la guérilla, et c'est bien peut-être ce qui avait déjà commencé ce jour-là.

(On eut tout de même un écho d'une situation similaire, mais accablant le SNESsup, quand le bel Ali, du dépôt RATP voisin, secrétaire de SUD, expliqua à quel point la CGT avait vendu à l'opportunité, pour la quarante millième fois de son histoire, ses statuts prévoyant « l'abolition du salariat ».)

Mais, comme annoncé précédemment, il me fut tout de même donné d'entendre de la part du plus moral des SNESsupiens présents : « Ne me fais pas croire que tu ne savais pas que le B2 était bloqué ». Et voilà ! Les ennuis commencent, et j'avoue que quitte à payer tous les crimes du comité de mobilisation, il va falloir sérieusement penser à en commettre un ou deux. Je médite par exemple la constitution d'une section de SUD (payée de toutes façons au même tarif que ne rien faire). En attendant, il faudra bien être d'abord coulmontanisé. Déjà dans certains commentaires d'Indymédia, on me tient pour un hystérique et délirant. (On se trompe le plus souvent, car je suis une hystérique). Et ça vient de socio.

Après tant de votes insupportables, je fus bien inspiré je crois, de déconseiller une occupation à Noël, et d'exiger que ma proposition d'UFR transitoire ne soit pas soumise aux délibérations : on ne vote pas une utopie concrète.

Votre serviteur, à 14 heures sonnées, ne voulut pas s'entrister dans une manifestation prévue à 15 h, et qui s'annonçait évidemment de peu d'enjeu.

Avec un jeune homme qu'il avait connu au printemps 2005, lors de l'affaire des anthropoths (alias Jeunes filles en fleurs), jeune homme au demeurant fort habile au jeu de Go, il fut invité, insigne honneur, à une manifestation mixte (mais pas tant), de féministes. Je recule à vous en faire le récit, tant que vous n'aurez pas lu les épiphanies de Molly, au dernier chapitre du même Ulysses, du même Joyce.

Cette manifestation dura 9 heures d'affilée dans le même café, où l'on but plus de verres, comme le dit quelque part Debord, qu'un syndicat ne dit de mensonges en un mois de grève ...

Et pour finir sur cette idée que l'on est jamais prophète dans sa fac, une missive agréable venant de Lyon :

Source mail du 14/12/2007 09:45

Bonjour

Je suis enseignante-chercheur à l'ENS-LSH Lyon et je viens de lire dans Libération le petit article où il est fait mention de créativité à Paris 8 avec des cours alternatifs, et vos idées pour le développement de cadres permettant de faire de l'université un lieu de réflexion sur la société.

Il y a un comité de mobilisation à l'ENS-lsh, qui réunit des enseignants, des étudiants et des ingénieurs et personnels de l'école. Nous avons décidé entre autres actions de faire une assemblée permanente de réflexion sur les libertés académiques et sur la recherche et l'enseignement supérieur, et de consacrer du temps pour développer notre réflexion hors des cadres imposés par le quadrillages des pratiques.

Par ailleurs, j'ai moi-même proposé sur un site, Indiscipline!, que je co-anime avec Igor Babou, un projet utopique d'institut autonome des sciences humaines.
Bref cet article m'a donné envie de prendre contact avec vous pour discuter avec vous, que vous veniez éventuellement à notre prochaine séance le 17 janvier prochain.
Bien cordialement

Publié dans Fleurs d'automne 2007

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
7
1073/pnas.
Répondre
B
raaaaaah ! J'ai failli être le 30 000ème à me connecter au site ! Je ne suis que le 29995... J'aurais pu gagner les 350ects mis en jeu ! Je les aurai revendu et pris des vacances dans une station de ski pour pouvoir polluer ailleurs !<br /> Le client est roi, comme Khadafi !
Répondre
D
Je propose que mister Buuh, déjà détenteur des palmes du commentaire ici même il y a à peu près un an, se voit décerner par acclamations l'entonnoir du commentaire, qui est sans nul doute une étape importante vers le prix Nobel.Soumis à vos acclamations jusqu'au 31 décembre à minuit.
A
merci beaucoup, car on voit bien combien d'efforts surhumains demande actuellement une simple description de la situation - sic
Répondre
B
J'ai tout lu ! Le dernier passage de l'article est bien encourageant. Si l'université française finit par mourir de peur d'être libre, alors un "institut autonome des sciences humaines" ne sera plus un projet utopique mais réaliste (question de survie de l'espèce).<br />  <br /> L'epitre aux romains se gachent pas mal en 13 :<br /> 1 Chacun doit se soumettre aux autorités qui exercent le pouvoir. Car toute autorité vient de Dieu ; celles qui existent ont été établies par lui.<br />  <br /> <br /> 2  Ainsi, celui qui s’oppose à l’autorité s’oppose à l’ordre voulu par Dieu. Ceux qui s’y opposent attireront le jugement sur eux–mêmes.<br />  <br /> <br />  <br /> Et oui, la révolution ne se trouve pas dans le NT... A moins de s'inspirer des deux-trois zélotes.
Répondre
B
Désolé, mais vous ne serez ni cool-montanisé, ni coulmontanisé cette fois-ci !<br /> Mais la prochaine fois, la coulmontanisation se fera "with a vengeance !"<br /> ;-)
Répondre
D
Je n'en doute pas mon cher, puisqu'il y a toujours eu quelque vindicte de votre part, il faut bien que je m'attende à de la vengeance. Venant de vous, je suis sûr qu'elle sera moins vulgaire que ce qu'on entend habituellement en sociologie UFR 4.N'oubliez pas cependant que : "Vengeance is mine; I will repay, saith the Lord"--Romans 12:19Serviteur